Estado de la fachada en el momento de realizar la documentación

Le 17 mai 2016, Dogram a commencé les travaux de documentation de la façade du bâtiment Uría 58, à la demande de l’architecte Francisco Guisasola Montoto. Il s’agit d’un bâtiment dont les plans de projet originaux datent de 1.888 et qui est enregistré dans le catalogue municipal de la mairie d’Oviedo avec un niveau de protection partielle de grade 1 (P1). L’objet du projet était de réaliser un relevé photogrammétrique permettant de garantir une documentation technique, fiable et objective, de l’aspect et de l’état de la façade. L’équipe technique de Dogram était composée de : Rocío Cachero Crespo, David Cañal Moro et Valentín Arrieta Berdasco. Ils rassemblent tous plus de huit ans d’expérience dans la documentation de l’état actuel des bâtiments et des monuments à l’aide de techniques photogrammétriques.

Ce projet a été un défi pour nous en raison des circonstances dans lesquelles se trouve le bâtiment, qui a subi un incendie le 7 avril 2016. À la nécessité d’aborder le travail le plus rapidement possible, s’ajoutait la complexité du travail, la façade entièrement recouverte d’échafaudages qui en cachent une grande partie.

Imágenes del equipo de Dogram durante el trabajo de campo

Une fois toutes les informations disponibles évaluées, il a été décidé d’opter pour une méthodologie de travail qui combine : un relevé topographique, enregistrant des points d’appui dans toutes les zones visibles au niveau de la rue, un relevé photogrammétrique de détail avec des images prises depuis les échafaudages et des mesures de ces détails qu’il n’était pas possible de photographier.
En raison de la difficulté de réaliser les images à seulement un mètre de la façade, il a été nécessaire d’enregistrer un total de 900 photographies haute résolution et 100 points de support topographique, ainsi que des mesures de détail de la grille et des galeries. Le travail sur le terrain a eu lieu pendant une journée complète, en coordonnant les travaux avec les autres équipes techniques qui travaillaient dans le bâtiment
À partir des données prises sur le terrain, le travail a été achevé avec deux journées de bureau pour le traitement des photographies, la restitution tridimensionnelle, la mise à l’échelle et l’obtention d’un modèle tridimensionnel dense et texturé. Il a ainsi été possible de générer un modèle tridimensionnel composé d’environ 95 millions de points, avec un maillage de 16 millions de polygones, de la totalité visible de la façade. Ce modèle a une précision métrologique inférieure à un centimètre.

À partir du modèle tridimensionnel, une orthophotographie d’élévation a été générée, obtenant une vision globale de son état actuel sans échafaudage, en atteignant un détail équivalent à une échelle 1:10 et en garantissant la qualité des mesures à n’importe quel point de celle-ci avec une précision inférieure à un centimètre. Les zones où il n’a pas été possible d’obtenir des photographies en raison de la proximité des échafaudages ont été représentées par délimitation.

Détail de l’orthophotographie obtenu ce travail garantit la fidélité et l’exactitude nécessaires à la récupération de la façade et facilite les travaux de démontage et de réhabilitation.